Sujet : deux personnages discutent de la première partie de L'Etranger. L'un en fait l'éloge, l'autre la dénigre.
Lundi, il fait froid sous l'arrêt de bus et je pense déjà aux nombreux contrôles de cette semaine. Le bus arrive, je monte à bord, m'assois et ferme les yeux le temps du trajet. J'arrive à la gare et sur le quai, j'aperçois mon ami Idriss et me rapproche de lui pour le saluer.
" Tu vas bien? Tu as passé un bon week-end?
- Oui, malgré la fatigue, ce week-end je suis sorti chez une amie. Et toi, tes deux jours de repos?
- Rien de spécial. J’ai lu la première partie de L’Etranger, devoir que nous avait donné à faire le professeur de français.
- Oui, je l'ai lu aussi, mais j’étais déjà avancé. Comment l’as-tu trouvé ?
- Pour une fois, j'ai pris plaisir à lire un livre, le personnage m’a captivé. La manière dont il arrive à rester indifférent face à des événements très importants comme la mort de sa mère ou la demande en mariage de sa compagne me fascine. De plus le livre est simple à lire, je n’étais pas obligé, de relire chaque paragraphe trois fois pour le comprendre. Je pense que l’œuvre de Camus est si célèbre grâce à son personnage, dont il nous raconte le quotidien, débutant à la mort de sa mère, à laquelle il reste indifférent. Puis vient la scène du meurtre à la fin de cette première partie. Le meurtre de Meursault donne un coup d’intrigue à l’histoire ! Pourquoi fait- il cela ? Lui qui est pourtant si calme de nature, serait-ce une autre personnalité de Meursault ? Les lecteurs ne peuvent qu’être curieux pour la deuxième partie, dont on imagine la suite, mais pas la fin.
- Je ne partage pas ton point de vue. Certes la scène du meurtre est intéressante, mais heureusement ! Pendant tout le début de la première partie, on reste sur notre faim, comment peut-on aimer une histoire sans sens ? Le personnage agace par son indifférence tandis que sa vie n’a rien de palpitant. On ne peut imaginer rester sans émotion devant la mort de sa mère, même la personne la plus forte de caractère ne le peut. Le lecteur doit s’ennuyer devant cette partie de l’histoire qui n’a aucun sens. Pourquoi les lecteurs ont choisi cette œuvre parmi les plus belles de la littérature française ?
- Nous le découvrirons dans la deuxième partie sûrement, mais ce livre n’est pas des moins intrigant, ça c’est sûr.
- Tu as raison, le train arrive, prépare-toi. "
Baptiste Mingoïa
- Oui, malgré la fatigue, ce week-end je suis sorti chez une amie. Et toi, tes deux jours de repos?
- Rien de spécial. J’ai lu la première partie de L’Etranger, devoir que nous avait donné à faire le professeur de français.
- Oui, je l'ai lu aussi, mais j’étais déjà avancé. Comment l’as-tu trouvé ?
- Pour une fois, j'ai pris plaisir à lire un livre, le personnage m’a captivé. La manière dont il arrive à rester indifférent face à des événements très importants comme la mort de sa mère ou la demande en mariage de sa compagne me fascine. De plus le livre est simple à lire, je n’étais pas obligé, de relire chaque paragraphe trois fois pour le comprendre. Je pense que l’œuvre de Camus est si célèbre grâce à son personnage, dont il nous raconte le quotidien, débutant à la mort de sa mère, à laquelle il reste indifférent. Puis vient la scène du meurtre à la fin de cette première partie. Le meurtre de Meursault donne un coup d’intrigue à l’histoire ! Pourquoi fait- il cela ? Lui qui est pourtant si calme de nature, serait-ce une autre personnalité de Meursault ? Les lecteurs ne peuvent qu’être curieux pour la deuxième partie, dont on imagine la suite, mais pas la fin.
- Je ne partage pas ton point de vue. Certes la scène du meurtre est intéressante, mais heureusement ! Pendant tout le début de la première partie, on reste sur notre faim, comment peut-on aimer une histoire sans sens ? Le personnage agace par son indifférence tandis que sa vie n’a rien de palpitant. On ne peut imaginer rester sans émotion devant la mort de sa mère, même la personne la plus forte de caractère ne le peut. Le lecteur doit s’ennuyer devant cette partie de l’histoire qui n’a aucun sens. Pourquoi les lecteurs ont choisi cette œuvre parmi les plus belles de la littérature française ?
- Nous le découvrirons dans la deuxième partie sûrement, mais ce livre n’est pas des moins intrigant, ça c’est sûr.
- Tu as raison, le train arrive, prépare-toi. "
Baptiste Mingoïa